Dans la jungle virtuelle, les mots se croisent, se caressent, se dressent et redressent,... Et au détour des blogs, des amitiés fleurissent, des passions se déchaînent, des questions se posent et trouvent parfois réponse mais je sais aussi qu'il y a des réponses qui cherchent encore leur interrogation. Cela semble facile de se balancer au bout de quelques phrases mais quand l'écho reste muet à nos syllabes, la solitude s'amplifie, le manque de reconnaissance grandit. Ces blogs, virtuelle empreinte d'un moi profond et réel, nous guident d'un lien à l'autre vers la découverte d'autres mondes internes.
Et je pense que, quelle que soit la façon, quelle que soit la raison, quels que soient les mots, nous y cherchons un écho... Martine

Tirer un trait sur tout ce qui ennuie, tun trait sur tous ceux qui envient, jugent, blessent ou renient. Faire le tri et ne garder que ce qui fait avancer. J'ai trop longtemps été ce que l'on voulait que je sois, au détriment de ce que je voulais moi-même. Et pourquoi ? Pour finalement me sentir égale à rien, égale aux autres ?... je veux redevenir égale à moi-même et tant pis si je tends l'autre joue, et tant pis si je suis meurtrie, mais au moins je payerai pour moi et plus pour les autres. Il est temps que je me consacre à moi-même; temps que je me réalise selon Moi; temps que j'ose dire non quand mon intérieur dit non.... ce n'était pas de l'hypocrisie, juste une trop grande gentillesse ... mais c'est fini maintenant ! Dans mon dictionnaire, trop gentille est devenu synonyme de bête et idiote... et je ne le mérite pas !

J'avais préparé une bouteille pour la remplir de l'eau du ciel et puis je me suis dite qu'autant laisser couler l'eau et lui laisser la liberté de se jeter où elle voulait, voire de couler sous les ponts en pensant au temps qui passe.
J'ai pris ma bouteille et me suis jetée à l'eau avec elle. Après cela je vais, comme tous les jours, continuer de m'activer dans mes tâches quotidiennes mais ma bouteille elle, continuera de se promener entre deux eaux. si vous la rencontrez, ramassez-la et mettez le goulot à l'oreille : vous n'entendrez pas la mer mais bien l'echo de mon optimisme... BizaVous, Martine.

"l'un dit que c'est lundi....